Nos stages intensifs

Pourquoi un stage « intensif » ?

Ne vous dites JAMAIS que votre enfant est trop jeune, car au plus tôt est faite la prise en charge intensive et meilleurs seront les résultats. Ne vous dites JAMAIS que son handicap est trop important, car quel que soit son handicap, un enfant se développe, à son propre rythme, réagit au monde environnant. Bien sûr, les objectifs doivent s’adapter à la pathologie de chaque enfant.

Les stages intensifs s’inscrivent dans une logique très simple : au plus un mouvement sera reproduit, et au plus il sera automatisé et ancré dans le quotidien grâce à la plasticité cérébrale (c’est la capacité du cerveau à s’adapter et à réorganiser les connections lésées ou manquantes dû à la pathologie de l’enfant). C’est la répétition et l’intensité des exercices de rééducation qui vont stimuler la plasticité cérébrale et qui vont renforcer les nouvelles connexions neuronales pour permettre à l’enfant de progresser.

Nous parlons d’intensité car ce type de rééducation permet de faire en quelques semaines ce que les enfants auraient appris en plusieurs mois au cours de leurs prises en charges habituelles.

 

Quelle fréquence ?

Pour la fréquence, je dirais qu’elle est propre à chaque enfant, aux objectifs que nous souhaitons fixer en fonction des difficultés motrices et/cognitives rencontrées. Louca fait en moyenne 12 semaines de stages intensifs par an depuis ses 2 ans et demi, c’est possible pour lui car il a ce rythme établi depuis qu’il est tout petit et qu’il a la capacité de la faire. Un autre enfant avec une autre pathologie aura peut-être plus ou moins de facilité à tenir ce rythme.

Rien n’est magique, cela demande beaucoup de sacrifices que ce soit pour les parents ou pour les enfants, beaucoup d’engagements aussi. Mais c’est indispensable pour acquérir la plus grande autonomie possible.

Comment choisir un stage intensif ?

Cela dépend de beaucoup de paramètres, car il y a désormais énormément de centres intensifs avec tous des offres différentes. Chacun peut contribuer à faire progresser nos enfants en fonction de leur handicap. Ce qui va les différencier, ce seront les thérapies proposées, le matériel de rééducation dont ils disposent, cet ensemble doit être pris en compte dans le choix du lieu de stage. Autre élément, le prix. Évidemment selon le pays, les technologies coûteuses qui seront proposées, il y aura de grosses différences entre chaque centre.

Ce que nous avons choisi pour louca

Stages en Pologne

La Pologne en premier. C’est là-bas ou nous trouvons un mélange de kinésithérapeutes ultra-formés, avec toutes les technologies qui vont avec (Lokomat, G-EO, Galiléo, TREXO). Les thérapeutes sont très rigoureux, dans l’esprit des pays de l’est, un seul objectif commun, faire progresser nos enfants. Nous avons testé deux centres là-bas, Olinek et Marzénia, mais il en existe beaucoup d’autres comme Park Zdrowia, Like, Zabajka, Neuron ect…

Stages en Espagne

En second, l’Espagne. Vamos ! C’est très similaire à la Pologne, mais avec le soleil et les températures en plus ! Mais il n’y a pas que ça, les thérapeutes ont en général de meilleurs contacts avec les enfants, la barrière de la langue est moins importante qu’en Pologne car nous avons beaucoup de mots similaires avec nos voisins espagnols.. Nous avons également testé deux centres, le centro RIE et le centre SWIMLAB. Le centre Essentis reste le plus populaire car le directeur est français, mais les thérapies proposées ne correspondent pas à ce que nous recherchons pour Louca.

Stages en Belgique

La Belgique ! Ses gaufres, ses frites, sa météo, mais surtout, Habit ile ! Cette méthode se base sur une rééducation intensive et fonctionnelle (basée sur un ensemble de techniques d’ergothérapie, de kinésithérapie et de neuropsychologie). L’objectif est simple, faciliter l’autonomie dans la vie quotidienne en ciblant les fonctions que l’enfant doit récupérer, et ce uniquement de manière ludique, par le jeu. Cette méthode a une approche globale, c’est-à-dire qu’elle permet de rééduquer autant les membres supérieurs qu’inférieurs.

Stages en France

Concernant la France, ça évolue ! On peut désormais trouver des associations qui proposent des stages intensifs pluridisciplinaires. Les stages qui y sont proposés sont selon moi très pertinents, mais dans notre cas, ce n’est pas encore équivalent à ce qu’on peut trouver à l’étranger. Louca a désormais besoin d’une rééducation très ciblée, sur des appareils très précis (simulateur d’escaliers, tapis de course, Galiléo…) avec des thérapies différentes (kinésithérapie, ergothérapie, orthoptie, orthophonie… ) et pour le moment, il n’y a pas encore de centre en France qui peuvent proposer un panel aussi large, le tout réunis en un seul lieu. Il y a aussi des kinésithérapeutes libéraux qui proposent de très bons stages, mais qui ne peuvent malheureusement accueillir qu’un nombre très restreints d’enfants. Nous avons effectué plusieurs stages chez Kinesis Sphere à Voiron et nous en sommes extrêmement contents, Louca a grandement progressé grâce à Katty.

C’est aussi en France que nous pouvons trouver des thérapeutes formés à la méthode CME pour Cuevas Medek Exercice, une méthode qui a été très bénéfique pour Louca, en effet, elle lui a permis, entre autres, de faire ses premiers pas.